Dictée n°3 : Victor Hugo
Il a cheminé ainsi quelques temps, marchant toujours, allant à l’aventure par des rues qu’il ne connaissait pas, oubliant la fatigue, comme cela arrive dans la tristesse. Tout à coup il a senti vivement la faim. La nuit approchait. Il a regardé autour de lui pour voir s’il ne découvrirait pas quelques gîtes.
La belle hôtellerie s’était fermée pour lui ; il cherchait quelques cabarets bien humbles, quelques bouges bien pauvres.
Précisément une lumière s’allumait au bout de la rue ; une branche de pin, pendue à une potence en fer, se dessinait sur le ciel blanc du crépuscule.
Il y est allé.